février 2022 | OLLN2.0
 

Mois : février 2022

Ce 4 février 2022 avait lieu le Conseil communal qui aurait du voir une nouvelle majorité prendre les commandes de notre Ville. C’était enfin l’occasion d’une alternance après 22 ans de la même majorité complètement à bout de souffle dont les dossiers n’avancent plus et dont les bisbrouilles s’étalent au grand public.

C’était l’occasion pour notre groupe de pouvoir enfin gérer les affaires communales en mettant en oeuvre une partie de notre projet de ville, celui pour lequel plus d’un quart de la population nous avait donné mandat lors des élections de 2018.

C’était sans compter des Conseillers communaux Avenir et PS qui après avoir signé officiellement pour ce changement ont ravalé leur parole en votant contre lors de ce Conseil. Vous retrouverez toutes les interventions ainsi que le vote nominatif de chacun via le lien Youtube ci-dessous.

Retrouvez aussi via ces liens
l’intervention de Nancy Schroeders et
l’intervention de Nicolas Van der Maren

Revoir le Conseil en vidéo

C’est une soirée très particulière pour nous tous ce soir, pour le conseil bien sûr et pour notre ville !

Un débat pas évident car plus encore que d’habitude, il n’y a plus aucune
chance d’infléchir les positions des uns et des autres. Aussi me contenterai-je d’une simple déclaration, en trois temps, pour rappeler le contexte politique de notre ville, rappeler les faits de ces 15 derniers jours pour finir par exposer notre positionnement ! Nous ne prolongerons pas les interventions au-delà du raisonnable mais, toutefois, Cédric Jacquet et Nancy Schroeders, particulièrement exposés et impliqués à mes côtés depuis le début de cette histoire, complèteront mes propos !

Pour le contexte d’abord, de quoi nous parlons?

  1. D’une majorité ecolo-cdH-PS de plus de 20 ans qui s’est construite
    à la faveur d’accords pré-électoraux renouvelés 4 fois pour exclure le
    parti qui était encore le 1er parti de la commune jusqu’aux élections de
    2018.
  2. D’une majorité avec une nouvelle bourgmestre et de nouveaux
    échevins ecolos depuis 3 ans.
  3. D’une mandature qui stagne et n’avance pas beaucoup, surfe sur
    l’augmentation des taxes… Au bilan à mi-mandature de la majorité en
    place, on retrouve : l’augmentation des additionnels aux IPP et au
    précompte immobilier, la création de taxes multiples et variées, une
    révision cadastrale et, in fine, des euros en moins chez nos citoyens.
  4. Tout ça pour quels grands projets ? Aucune avancée majeure dans
    les grands dossiers de notre ville : le SOL de l’esplanade voté en 2017,
    suite à une consultation populaire dont nous nous sommes tous féliciter
    est toujours au point mort, la place du centre à Ottignies n’est toujours
    pas réhabilitée, le commissariat est dans un emplacement provisoire
    depuis une 2Otaine d’années, toujours pas une MR(S) publique sur notre
    territoire, et j’en passe !
  5. Des partenaires stratégiques traînés dans la boue par presse
    interposée, des recours en justice contre les communes voisines, des
    menaces contre la province.
  6. Des partenaires de majorité qui se déchirent publiquement
    jusqu’au divorce.

Retour sur les faits

  1. Le 18/01 nous sommes convoqués, « en urgence » par le PS et cdH
    qui nous disent en chœur avoir atteint un point de non-retour… que le
    travail au sein du collège n’est plus possible. Que les ecolos la jouent
    chacun pour soi ! qu’ils sont atteints de la rage taxatoire, alors que les
    grands dossiers de notre ville n’avancent guère, qu’ils ont le sentiment
    d’être en affaires courantes… ce sont leurs mots, pas le miens !
  2. Nous acceptons, évidemment, de les rencontrer, les écoutons et
    décidons finalement de prendre nos responsabilités dans l’intérêt
    collectif de nos concitoyens !
  3. C’est que, contrairement à ce que certains essayent de faire croire
    à la population, nous ne profitons pas d’une lacune juridique du décret
    wallon, non, c’est que nous vivons dans un système démocratique à ce
    point élaboré qu’il permet de rectifier la trajectoire quand celle-ci prend
    une mauvaise direction, même en cours de mandature. Et avec 18 élus
    sur 31, nous représentions clairement et démocratiquement une
    majorité des habitants, conformément aux résultats des élections, seul
    procédé démocratique pour recueillir l’avis des citoyens. Cette nouvelle
    majorité n’était ni plus ni moins démocratique ou légitime que le
    majorité actuelle au regard des dernières élections communales!
  4. L’argument selon lequel la majorité changeait après 3 ans et
    risquait de déstabiliser la commune ne tenait pas car en réalité, si la
    majorité change en milieu de mandature, elle change surtout et avant
    tout après 22 ans d’une même majorité… Alors après 22 ou 24 ans,
    quelle différence ? ne valait-il pas mieux tenter de redresser la situation
    dès maintenant ? le ecolos eux-mêmes ne louent-ils pas les mérites de
    l’alternance en politique comme étant bénéfiques à la démocratie !

Notre positionnement :

Nous ne sommes pas responsables des 22 dernières années de politique
communale à Ottignies-LLN.

Nous ne sommes pas responsables des comportements égocentrés de certains au sein du collège.

Nous ne sommes pas responsables de la mésentente au sein du collège… Nous n’avons pas causé la dégradation des relations de la ville avec ses partenaires !

Nous nous sommes juste rendus disponibles grâce à une opposition
constructive et nuancée tout au long de ces dernières années.

C’est dans cet esprit que nous étions prêts à prendre nos responsabilité, à
renouveler la classe politique ottintoise, à faire avancer, enfin, nos grands
dossiers ! à rendre une politique fiscale plus juste ! à replacer notre ville sur
l’échiquier politique du Brabant wallon, à rendre à notre ville sa crédibilité
auprès des partenaires stratégiques !

Nous pensions que le cdH et le PS souhaitaient aussi cet élan et ce renouveau, nous pensions sincèrement qu’ils partageaient notre ambition.

Nous avons pu constater depuis une dizaine de jours, que leurs intérêts
personnels et ceux des partis sont toujours prioritaires, que les enjeux ont
probablement dépassé les frontières de la commune. Nous n’étions pas naïfs mais nous n’avons pas voulu jouer dans cette mascarade.

Le masque est tombé sur la manière dont vos partis font de la politique, non pas dans l’intérêt de ses habitants mais selon les ordres, les consignes, les injonctions des présidents.

Je vous plains mes chers amis du Collège, vous qui allez devoir voter contre
votre propre signature sur cette motion de méfiance et manger publiquement votre parole.

A peine votre encre avait-elle séchée que déjà vous reveniez sur votre
signature.

Comment vos électeurs pourront-ils vous faire encore confiance demain ?

Cela pourrait être comique si cela n’était pas tragique. Nous le regrettons parce que les messages de soutien que nous recevons de la population sont aussi, si pas plus nombreux que les signataires de la pétition commanditée par certains partisans d’ecolo…

Aujourd’hui, nous sommes certes déçus. Mais croyez-nous pas pour nous !

A titre personnel, je suis en bonne santé, heureux en ménage, en famille, j’ai un travail que j’aime… Alors croyez bien qu’il n’a jamais été question d’une ambition personnelle, surtout pas en cours de mandature. Si j’étais prêt à endosser le costume de Bourgmestre, à en assumer la lourde responsabilité, au risque même de perdre en confort de vie, c’était uniquement par conviction et pour travailler à une meilleure commune !

Nous n’avions rien demandé et certainement pas ce cirque partisan imposé en page nationale qui abaisse naturellement l’image et la réputation de la
politique, de l’opposition mais également celle de notre cité.

Si nous sommes déçus, c’est avant tout pour les citoyens et pour les traces que va laisser cet épisode.

Aujourd’hui, nous sommes les seuls à incarner le changement à OLLN, les seuls à proposer une alternative crédible puisque le PS et le cdH ont officiellement démontré leur incapacité à changer.

C’est pourquoi nous irons jusqu’au bout de notre démarche, et voterons pour cette motion de méfiance et ce nouveau pacte de majorité. Sans la moindre illusion, nous sommes conscients que seuls les membres de notre groupe la soutiendront. Nous la voterons toutefois parce qu’en signant cette motion et ce pacte de majorité, c’était motivé par un engagement sincère et profond, tourné vers notre ville et nos habitants !

Je ne pense pas qu’il faille épiloguer beaucoup plus longtemps ce soir, même si l’un ou l’autre de mes co-listiers auront à cœur de s’exprimer à leur tour comme annoncé en début d’intervention.

Alors je voudrais clôturer en me projetant dans l’avenir. Et je vais peut-être
vous étonner, mais je nous souhaite, et quand je dis « nous », je veux dire
« nous, les habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » , je NOUS souhaite que le collège puisse retrouver la sérénité qui lui a tant fait défaut ces dernières
années, je nous souhaite que la majorité puisse trouver une certaine dignité.

Je nous souhaite surtout qu’elle avance enfin sur les dossiers en souffrance
dont vous avez-vous-même fait l’étalage en long et en large !

Pour notre part nous resterons dignes, droits et au service de la Ville et de ses habitants. Nous continuerons à nous mobiliser sur TOUS les dossiers et pour tous les citoyens et mènerons une opposition très critique, très forte mais toujours constructive et nuancée parce que nos habitants méritent tellement mieux que le triste spectacle auquel vous vous êtes livrés ces deux dernières semaines !

Nicolas et Cédric ont fait le récit exact des faits de ces derniers jours et ont
exprimé la position de notre groupe.

Pour ma part, j’avais préparé une intervention à chaud, peut-être sous le coup de la colère… Mais l’âge avançant, j’ai pour ligne directrice de ne pas laisser la colère maîtriser ma vie, d’autant plus que les citoyens n’attendent pas cela.

Il n’en reste pas moins que je n’ai ni l’envie, ni la capacité de rédiger un
discours polissé, convenant et sans émotions. Je suis ici aussi au regard des
nombreux citoyens qui m’ont fait confiance et qui m’ont exprimé leur soutien ces derniers jours.

Croyez-le ou non, devenir échevine n’a jamais été dans mes objectifs de vie.
Ce qui me motive depuis toujours, c’est l’engagement citoyen, l’investissement public, l’intérêt général et pas l’ambition personnelle. Cela peut sembler naïf mais tous ceux qui me connaissent dans cette assemblée et ailleurs pourront confirmer la sincérité du propos.

Si je peux parfois être directe, voire même piquante dans mes interventions au conseil communal, j’ai toujours veillé au respect des personnes, des idées, des engagements, mêmes ceux différents des miens. J’ai toujours veillé depuis ces quinze dernières années à collaborer au mieux dans l’intérêt général même si je fais partie des bancs de la minorité, et ce dans toutes les associations où je siège comme administratrice.

Je sais, je sens, je lis, j’entends sur le terrain le manque de confiance des
citoyens dans la politique et ses élus. Il n’épargne notre commune. Mais j’ai
toujours gardé cette idée, voire cet idéal, qu’au niveau local, la majorité des
élus étaient avant tout des citoyens engagés pour leur commune quel que soit leur parti (les extrêmes exceptés). Et j’essaye chaque fois que je peux de
l’expliquer aux personnes que je croise. Le socle de la démocratie réside dans la vie communale.

Mais aujourd’hui, je vous l’ai dit, je suis en colère.
En colère parce que vous venez de piétiner en deux semaines, tout ce en quoi je crois.
En colère parce que vous venez de donner des millions de crédits à tous ceux qui crient sans distinction « tous pourris » !

En colère parce que tout le travail est à refaire !

Je ne veux même pas connaître les marchandages et les contreparties qui ont été négociées en échange de ce revirement. Vous avez bradé Ottignies-
Louvain-la-Neuve et ses habitants au regard d’intérêt totalement partisans. Et c’est désolant.

Mais même sans cela, vous vous êtes montrés indignes de la gestion de cette
Ville.

Qu’il y ait des problèmes dans un couple, d’autant plus un ménage à trois, c’est évident. Qu’il y ait des hauts, des bas, des désaccords, des disputes, des réconciliations, on peut le comprendre.
Quand ces conflits s’étalent publiquement, cela commence déjà à être
problématique et les citoyens ont de quoi être inquiets.
Mais prendre la décision de se séparer, de trouver un nouveau partenaire, de l’annoncer officiellement, d’énoncer en long et en large les raisons de la
discorde, d’affirmer haut et fort que tout a été tenté et qu’il n’y a plus de
solution possible, de l’écrire aux habitants… et puis de changer d’avis 8 jours plus tard, ça c’est totalement et définitivement incompréhensible et
injustifiable.

Oh mais vous avez pourtant bien essayé d’avancer quelques explications : la précipitation, l’incompréhension, une séquence politique atypique… « On s’est parlé, on a eu des garanties, ils ont promis de faire des efforts ».
Dites, vous pensez sérieusement que quelqu’un, à part vos aficionados, est
dupe de ces pâles justifications ?
La précipitation ? Oui peut-être, au tout début… ce n’est pas plus excusables
mais cela pouvait s’entendre. Mais vous avez eu 5 jours complets avant d’apposer votre signature sur une motion de méfiance dont vous avez-vous-
même rédigé les arguments ! Cinq jours durant lesquels vous avez pu vous parler, vous expliquer, lever les incompréhensions…. Mais non. Vous signez.

Vous savez, une des premières choses que j’ai dites à mon fils à ses 18 ans,
c’est qu’il devait faire bien attention lorsqu’il décidait de signer un document, que cela l’engageait, qu’il était responsable. A 18 ans, il a compris ça.

Et vous, des adultes accomplis, vous signez puis une semaine après vous faites marche arrière ? Mais quelle image de gestionnaire donnez-vous ? Comment la population peut-elle encore avoir confiance en votre jugement et vos décisions ? Vous rendez-vous compte du ridicule de la situation ? Vous allez dans quelques instants voter « non » à un document que vous avez signé ?

J’avais initialement choisi de faire référence aux Tontons flingueurs mais
comme je vous l’ai dit, j’ai décidé de ne pas laisser ma colère me guider et de rester courtoise et polie.
Je me contenterais donc de paraphraser Jacques Dutronc et d’espérer qu’après avoir fait craquer leur veste de tous les côtés pendant deux semaines, d’espérer qu’à la prochaine « révolution » les échevins CDH et PS ne retournent pas leur pantalon !

Car comment allez-vous fonctionner maintenant ? Au-delà des dégâts
politiques, des dégâts citoyens, il y a aussi les dégâts humains … Ceux qui
laissent des traces et un goût amer. Vous parlez de confiance retrouvée…
Encore une fois, qui va croire ça ? Ces « réparations » là prennent du temps. Et du temps, vous n’en avez pas ! Vous venez déjà de gérer ces derniers mois en « affaires courantes ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la moitié de votre collège. Là, il vous reste moins de trois ans pour concrétiser vos
promesses dans une ambiance de suspicion !
Même si la motion ne sera pas votée ce soir, la méfiance, elle, sera finalement bien présente entre vous !

Cela fait maintenant 15 ans que je suis conseillère communale apparentée au MR.
15 ans que régulièrement, dans cette assemblée et ailleurs, je reçois des leçons de morale, une forme de condescendance de gauche, d’expression d’un monopole du cœur, de ceux qui savent, qui sont gentils, sociaux, écologiques, qui détiennent la seule vérité sur le bien-être et le développement de cette ville…

Des leçons de démocratie d’écolo et de ses partisans.
Inutile de rappeler que la motion de méfiance constructive est un acte légal,
inscrit dans le Code de DEMOCRATIE locale.
Inutile de rappeler qu’une majorité de 16 élus dans cette assemblée est
automatiquement démocratique puis qu’elle correspond à la moitié de l’avis des citoyens.
Mes colistiers s’en sont chargé.

Mais j’estime utile de rappeler, Madame la Bourgmestre, vos propos
diffamatoires sur le groupe MR qui serait l’instigateur de cette crise au lieu
d’entamer une réelle remise en question du comportement de votre propre
groupe. De rappeler aussi la référence méprisante à notre président de parti qui est au final, à la lumière des événements, le seul à avoir respecté l’autonomie locale là où vous êtes allés pleurer dans les jupons de vos belles-mères pour qu’elles viennent sauver votre mariage.

Des leçons de participation citoyenne de Kayoux aussi.
Inutile de rappeler qu’une pétition de 1.100 signataires ne représente que l’avis de 5% des 22.000 votants de notre ville et que l’avis des 95 autre % est lui, peut-être totalement différent.
Inutile de rappeler que seules les élections ou une consultation populaire dans les formes prescrites sont l’expression réelle de l’avis des citoyens et que selon celui-ci, notre groupe représente à lui seul 1⁄4 d’entre-eux.
Il me semble utile cependant de préciser que ce que vous appelez « assemblées citoyennes » ne réunissent en réalité pas plus de personnes que n’importe quelle réunion de notre section et que ce sont toujours les mêmes, ce qui en fait ainsi, un groupement de gens aux idées convergentes comme n’importe quel autre parti !

Des leçons de politique sociale des d’Avenir et du PS.
Inutile de rappeler les effets de girouettes de ces deux groupes, j’en ai déjà
longuement fait état préalablement.
Mais il me semble utile de rappeler que lorsque qu’on se trompe, lorsqu’on fait une erreur, même de bonne foi, lorsqu’on se comporte mal… la moindre des choses, la base des comportements sociaux, c’est de s’excuser ! Platement, sobrement. Vis-à-vis de nous, de ses partenaires mais aussi et surtout, vis-à-vis des habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, leur commune dont ils ont donné une image déplorable aux yeux de tous !

Dans tous les cas, Messieurs et Mesdames les conseillers communaux, sachez qu’à partir d’aujourd’hui, je n’accepterais plus JAMAIS la moindre leçon de morale d’aucun d’entre vous car ce soir, mon groupe et moi-même pouvons indiscutablement nous tenir face à chaque citoyen sans baisser le regard !

Et parce que je suis une incorrigible optimiste, je veux voir du positif dans toute cette mascarade.
Je voudrais d’abord, à titre personnel, saluer Monsieur de Beer de Laer qui,
depuis le début de cette crise, a fait preuve d’une élégance rare en politique. Je tenais à l’exprimer et à l’en remercier. Monsieur l’échevin, je resterais toujours ouverte à la collaboration dans le cadre des matières dont vous aurez encore la charge.

Un petit mot aussi pour mes deux colistiers, et spécialement Nicolas, qui a
démontré qu’il avait la carrure d’un grand municipaliste ! Ces derniers jours ont été éprouvants… mais ils ont aussi forgés notre détermination et montré que nous avions le sens des responsabilités.

Enfin, je voudrais profiter de cette intervention pour exprimer un message à mes colistiers ici présents. Pour leur dire à quel point je suis fière d’être à leur côté. Conseillers communaux dans l’opposition, ils prennent de leur temps pour étudier les dossiers, répondre aux sollicitations des citoyens, passent des heures en réunion dans les associations communales sans grande contrepartie financière (2.000 € brut par an), sans personnel, sans cabinet. Et leur motivation ne faiblit pas… Cher habitants, je vous l’affirme ici… malgré ce vaudeville, je vous assure qu’il y a encore des élus locaux qui méritent votre confiance !

Une citation attribuée à Marc Aurèle dit : « Que la force me soit donnée de
supporter ce qui ne peut être changé ; et le courage de changer ce qui peut
l’être ; mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
Ce soir, nous avons la sagesse d’être forts et en 2024, nous aurons celle d’être courageux !

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