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Auteur : admin

On ne peut pas dire que nous vivions actuellement une période des plus tranquilles. Les crises se succèdent obligeant les politiques à prendre des mesures d’urgence les unes après les autres. A cela s’ajoute une crise plus structurelle, celle du changement climatique, d’une énorme envergure, nécessitant des réponses rapides et adéquates. Pas évident donc de faire naviguer le paquebot mondial dans cette énorme tempête pleine d’écueils !
Le rôle du politique est de tenir la barre, d’avoir une vision à long terme qui doit donner un cap à suivre. Que remarquons-nous cependant ? Que si les objectifs sont bien souvent nobles, les moyens déployés pour y arriver sont parfois insuffisamment réfléchis, voire irraisonnés. L’urgence ne semble néanmoins pas en être la seule excuse.
La crise des prix de l’énergie est, il faut l’avouer, provoquée en partie par des facteurs géopolitiques qui échappent à nos gouvernants nationaux. Mais quand, dans le même temps, on se borne à faire respecter à la lettre des mesures prises il y a plusieurs années pour sortir du nucléaire, laissant planer le risque de raréfaction qui entraînera l’augmentation des prix, est-ce bien raisonnable ? Ceci sans autre alternative crédible, dans les temps impartis, que de construire des centrales au gaz. L’ambiguïté est énorme : on oppose la peur du nucléaire à celle du réchauffement climatique. Or, comment justifier l’abandon d’une technologie moins polluante et moins coûteuse pour le citoyen au profit de centrales émettrices de CO2 et beaucoup plus coûteuses et risquées en termes d’approvisionnement vu le contexte géopolitique ? La priorité ne devrait-elle pas être de lutter contre le réchauffement climatique ?
Quand l’idéologie fait place au dogme et s’oppose à toute forme de pragmatisme…
Nous ne sommes pas particulièrement pro-nucléaires mais actuellement, compte tenu de ce qui précède et au vu de l’évolution de la part du renouvelable dans notre mix électrique, peut-on raisonnablement s’en passer ? Alors, que la raison avait fini par primer avec la prolongation de deux réacteurs, nous constatons l’arrêt de Doel 3, est-ce bien cohérent ?
Ouvrons juste une petite parenthèse sur la peur du nucléaire. Saviez-vous que les fissures dont on vous parle depuis des années sont en réalité de petites bulles d’hydrogène qui sont là depuis la construction et qui n’évolue pas ? (ceci étant attesté par des analyses régulières de plus de 150 chercheurs et de milliers d’heures prestées) Saviez-vous que les déchets de nos centrales ne correspondent qu’à un très petit volume qui pourrait très bien être recyclé?
Prendre une mesure de cette importance sans prévoir d’alternative crédible permettant d’assurer l’approvisionnement du pays à des coûts supportables pour les citoyens et en émettant moins de gaz à effet de serre, n’est-ce pas cela « Mettre la charrue avant les bœufs » ?
Autre bel exemple : la mobilité à Bruxelles. Nous ne devons pas vous détailler les problématiques causées par des mesures tant elles font parler d’elles. Mais cela nous fait poser le même constat: imposer des changements sans alternative crédible. Transports en commun insuffisants et saturés, trop peu d’infrastructures pour usagers faibles sécurisées. Ceci provoquant un chaos sans nom produisant des pics de pollution localisés de par la congestion du trafic. Ou comment se tirer une balle dans le pied. Ces risques sont une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la mobilité à Ottignies. Mêmes constats : congestions de trafic de plus en plus régulières, peu de propositions d’alternative à l’auto et constructions de centaines de nouveaux logements sans solution réelle de mobilité. Nous espérons que la majorité n’a pas un agenda caché qui créerait une situation similaire à Bruxelles dans le but d’imposer une politique anti-voitures irréfléchie…
Nous sommes bien conscients que les choses doivent évoluer. Mais nous prônons le « pro » (et les mesures positives) plutôt que l’ « anti » (et les mesures restrictives et culpabilisantes) sans écarter les nouvelles technologies pouvant nous aider et sans être candides quant aux nécessaires changements de comportements.
Le problème n’est pas de commettre des erreurs de jugement. Le problème est de persister dans celles-ci. Nous souhaitons remplacer l’utilisation de la peur par de l’adhésion à un projet positif pour tous.

Denis VANDENBERGEN
Président de la section locale MR

« Une nouvelle gare, c’est un projet important pour une ville… elle doit rencontrer les enjeux de mobilité et d’améngament de l’espace public mais aussi les enjeux climatiques et de devéloppement durable… Nicolas Van der Maren a rappelé le positionnement du groupe OLLN 2.0-MR dans ce dossier lors du conseil communal du 20 septembre 2022. Consultez ici le texte de de son intervention« 

Dans la jolie petite ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, l’été touche doucement à sa fin… Il fut ensoleillé, chaud et calme. Très calme. Surtout au niveau de la gestion de la ville. Cette période de détente était donc propice à l’observation et à la réflexion. L’occasion de se poser, de faire le point ou encore de questionner les coutumes de chacun.

Du côté des grenouilles et de leurs acolytes, majoritaires au Collège communal, on avait l’impression que la vie suivait son cours… Certes, ils participaient bien par-ci par-là à quelques festivités locales. Mais alors que le soleil dardait ses rayons sur les chemins d’asphalte et de béton (de plus en plus nombreux dans les campagnes), toujours pas de plan canicule en vue.

Pourtant, les grenouilles n’aiment pas la chaleur… c’est bien connu ! Elles devraient comprendre que les autres individus, fragiles, sont aussi sensibles à la hausse des températures et auraient bien besoin d’un coup de main ! Mais les grenouilles et leurs acolytes préfèrent dépenser leurs sous, 40.000 € tout de même, pour une énième étude sur les îlots de chaleur. Alors que les solutions de végétalisation, de création d’infrastructures urbaines durables, de gestion durable des eaux pluviales et de diminution de la chaleur anthropique sont déjà bien connues…

Fin juillet, un sursaut agita cependant les grenouilles et leurs acolytes qui se mirent soudain à coasser et se réunirent en urgence. Mais que se passait-il ? Un article de presse relevait un retard important dans l’ouverture aux citoyens du parc Courbevoie, alors que celui-ci était terminé depuis des mois. Cet article laissait entendre une nouvelle tension entre la Ville, le promoteur immobilier et l’UCLouvain.

En février dernier, les grenouilles et leurs acolytes assuraient pourtant, à qui voulait l’entendre, que la gestion des dossiers importants ainsi que les relations entre la Ville et ses partenaires seraient différentes. Ils avaient semble-t-il “compris les messages” et “tiré les leçons” de leur crise existentielle de janvier… A peine 6 mois plus tard, le dossier du parc Courbevoie démontrait, que les vieux réflexes demeuraient identiques.

Si de bonnes raisons motivaient la non-reprise du parc par la Ville et son ouverture aux citoyens, quelles étaient-elles ? Si les motivations de la Ville étaient légitimes, pourquoi celles-ci n’étaient-elles pas communiquées en toute transparence aux citoyens et aux élus communaux ? Et de surcroit, si ce dossier avait fait l’objet d’un réel suivi rigoureux et diligent de la Ville, pourquoi convoquaient-ils un Collège en urgence au milieu de l’été, au lendemain d’un article de presse et des réponses ennuyées de l’acolyte qui gère l’urbanisme ? Pour quelles raisons avoir attendu de susciter, une fois encore, l’irritation des partenaires ?

Cela est d’autant plus regrettable que le Collège était interpellé par les élus du groupe Kayoux dans ce même dossier au mois de mai dernier et qu’on nous assurait alors que le parc “était sur point d’ouvrir”…

Mais parlons-en des Kayoux. De leur côté, l’été devait être studieux… Courageux mais lucides, ils avaient dû faire aveu d’échec de leur modèle dit participatif et avaient préféré jeter le gant, provisoirement. Ils avaient ainsi décidé de cesser de siéger au Conseil communal pendant 3 mois (on notera toutefois qu’il y a pas de réunion du conseil communal en juillet et en août), le temps d’essayer de se “trouver un nouveau souffle”… Un luxe pour ce groupe de 2 élus sur 31, permis par le travail persévérant des élus d’OLLN 2.0-MR qui assuraient une veille démocratique continue ! 

Est-ce à dire qu’ils ne pouvaient pas s’autoriser cette remise en question ? Bien sûr que non… Mais pas en abandonnant le navire, même temporairement !

A contrario, les chouettes de la minorité OLLN 2.0-MR organisèrent une tournée de rencontres citoyennes aux 4 coins de la commune au début de l’été : un travail de terrain pour une réflexion de fond avec les habitants pour envisager, ensemble, le projet de notre Ville et la façon de faire de la politique au niveau local.

Histoire de conclure ces brèves estivales de façon positive, les chouettes saluèrent le travail de l’Echevin de la culture, grenouille active, qui initia une collaboration de l’ensemble des groupes représentés au Conseil communal. L’objectif ? Œuvrer, ensemble, à la rédaction et à l’actualisation de deux règlements pour objectiver l’octroi des subsides culturels aux associations locales.

Morale de l’été : ne pas se laisser endormir par les belles paroles, les beaux discours et les grandes communications… toujours préférer les réelles actions !

Pour le Groupe OLLN 2.0-MR

Nicolas Van der Maren et Nancy Schroeders

Conseillers communaux

En février dernier, le Collège communal assurait à qui voulait l’entendre que la gestion des dossiers importants et les relations entre membres du Collège et partenaires de la Ville seraient différentes. Ils avaient « compris les messages » et « tirés les leçons » de leur crise de janvier.

A peine 6 mois plus tard, le dossier du parc Courbevoie nous démontre que malheureusement les vieux réflexes restent les mêmes.Si de bonnes raisons motivent la non-reprise du parc par la Ville et son ouverture aux citoyens, quelles sont-elles ? Si les motivations de la Ville sont légitimes, pourquoi celles-ci ne sont-elles pas communiquées en toute transparence aux citoyens et aux élus communaux ?


La préoccupation n’est pas neuve, vous le savez, ces dernières années, à échéances régulières, nous demandons à voir installer, des caméras de surveillance… non pas pour fliquer les moindres faits et gestes de la population, mais pour aider les enquêteurs, en cas de commission d’infractions, à en identifier les auteurs. De nos jours, et grâce au RGPD, la vidéosurveillance est particulièrement bien encadrée de sorte que les images ne soient conservées que pour une durée très limitée, visionnables que par le personnel habilité des services de police et de la justice, à des fins d’enquêtes uniquement… l’ensemble des caméras doit être déclaré auprès de l’Organe de Contrôle de l’information policière via le registre de traitement par le Data Protection Officer de la zone de police, les zones concernées étant annoncées par des pictogrammes clairs, définis par la loi et couvrant les entrées des zones afin d’en aviser les citoyens. Les données relevées par ces caméras sont stockées, traitées et gérées par le niveau fédéral qui garantit le respect des prescriptions du RGPD !

Je commence volontairement par ces quelques précisions techniques parce que votre prédécesseur nous a systématiquement opposé une fin de non-recevoir, et j’ai toujours ressenti que ce refus n’était motivé que par une idéologie fantasmée qui ne concevrait l’usage des caméras de surveillance que dans un mode de type « big brother », qui constituerait un abus que nous ne pouvons tolérer plus que vous ! Nous considérons également que le seul usage des caméras de surveillance n’est pas la panacée pour lutter contre les incivilités et comportements infractionnels mais qu’il s’agit d’une des mesures qui doit accompagner les autres mesures de prévention et de dissuasion par ailleurs mises en place !
Depuis ce début de mandature, nous avons retenté notre chance à plusieurs reprises et encore récemment à l’occasion de débats sur la tranquillité publique en certains endroits du centre de Louvain-la-Neuve, et nous avons reçu une réponse plus ouverte que par le passé puisque que vous avez annoncé, madame la Bourgmestre, que vous étiez prête à entamer une réflexion pour éventuellement placer un nombre limité de caméras en des endroits stratégiques et préalablement définis.
Vous avez certainement eu vent de l’installation de 6 nouvelles caméras de surveillance à Wavre (contre l’avis, pour le moins caricatural des Ecolos, d’après ce que j’ai pu lire dans la presse) et je voulais savoir si vous aviez pu avancer dans cette réflexion, si cette réflexion avait seulement été entamée. Et je me permets d’insister sur l’exemple de Wavre parce que la dynamique choisie là, est celle qui semblait vous parler, à savoir l’installation de caméras uniquement dans des endroits spécifiques et connus pour des problématiques bien installées de tranquillité et de sécurité publiques (qu’il s’agisse d’incivilités comme le dépôt sauvage de déchets ou d’infractions de type deal de rue, dégradations, pour ne donner que quelques exemples cités par nos voisins). Les conditions d’utilisation des images, à savoir leur visionnage, a posteriori, par la police, consultables moyennant autorisation du procureur, et référencé dans registre ad hoc (et les autres conditions que j’ai énumérées en début d’intervention) rendent bien la mesure proportionnelle aux finalités désirées, l’objectif poursuivi étant bien, avec les autres mesures préventives déjà mises en place, de :

  • Prévenir les infractions sur la voie publique et y maintenir l’ordre public;
  • Déceler des infractions en direct ou a posteriori par la consultation des images enregistrées;
  • Rechercher les crimes, les délits et les infractions, en rassembler les preuves, en donner connaissance aux autorités compétentes, en saisir les images, arrêter et mettre à la disposition de l’autorité compétente les auteurs, de la manière et dans les formes déterminées par la loi ;
  • Garantir le bien-être du personnel dans le cadre des accidents du travail ;
  • Accroître la sécurité des citoyens et du personnel de police ou de tout autre service d’intervention d’urgence.

Du reste, cette mesure répond à la demande du chef de corps de la police (de Wavre), lequel affirme que les caméras feront baisser la criminalité dans le centre-ville.
Je vous remercie de m’avoir écouté… j’espère que vous m’avez entendu et je vous remercie donc pour votre réponse.

C’est une soirée très particulière pour nous tous ce soir, pour le conseil bien sûr et pour notre ville !

Un débat pas évident car plus encore que d’habitude, il n’y a plus aucune
chance d’infléchir les positions des uns et des autres. Aussi me contenterai-je d’une simple déclaration, en trois temps, pour rappeler le contexte politique de notre ville, rappeler les faits de ces 15 derniers jours pour finir par exposer notre positionnement ! Nous ne prolongerons pas les interventions au-delà du raisonnable mais, toutefois, Cédric Jacquet et Nancy Schroeders, particulièrement exposés et impliqués à mes côtés depuis le début de cette histoire, complèteront mes propos !

Pour le contexte d’abord, de quoi nous parlons?

  1. D’une majorité ecolo-cdH-PS de plus de 20 ans qui s’est construite
    à la faveur d’accords pré-électoraux renouvelés 4 fois pour exclure le
    parti qui était encore le 1er parti de la commune jusqu’aux élections de
    2018.
  2. D’une majorité avec une nouvelle bourgmestre et de nouveaux
    échevins ecolos depuis 3 ans.
  3. D’une mandature qui stagne et n’avance pas beaucoup, surfe sur
    l’augmentation des taxes… Au bilan à mi-mandature de la majorité en
    place, on retrouve : l’augmentation des additionnels aux IPP et au
    précompte immobilier, la création de taxes multiples et variées, une
    révision cadastrale et, in fine, des euros en moins chez nos citoyens.
  4. Tout ça pour quels grands projets ? Aucune avancée majeure dans
    les grands dossiers de notre ville : le SOL de l’esplanade voté en 2017,
    suite à une consultation populaire dont nous nous sommes tous féliciter
    est toujours au point mort, la place du centre à Ottignies n’est toujours
    pas réhabilitée, le commissariat est dans un emplacement provisoire
    depuis une 2Otaine d’années, toujours pas une MR(S) publique sur notre
    territoire, et j’en passe !
  5. Des partenaires stratégiques traînés dans la boue par presse
    interposée, des recours en justice contre les communes voisines, des
    menaces contre la province.
  6. Des partenaires de majorité qui se déchirent publiquement
    jusqu’au divorce.

Retour sur les faits

  1. Le 18/01 nous sommes convoqués, « en urgence » par le PS et cdH
    qui nous disent en chœur avoir atteint un point de non-retour… que le
    travail au sein du collège n’est plus possible. Que les ecolos la jouent
    chacun pour soi ! qu’ils sont atteints de la rage taxatoire, alors que les
    grands dossiers de notre ville n’avancent guère, qu’ils ont le sentiment
    d’être en affaires courantes… ce sont leurs mots, pas le miens !
  2. Nous acceptons, évidemment, de les rencontrer, les écoutons et
    décidons finalement de prendre nos responsabilités dans l’intérêt
    collectif de nos concitoyens !
  3. C’est que, contrairement à ce que certains essayent de faire croire
    à la population, nous ne profitons pas d’une lacune juridique du décret
    wallon, non, c’est que nous vivons dans un système démocratique à ce
    point élaboré qu’il permet de rectifier la trajectoire quand celle-ci prend
    une mauvaise direction, même en cours de mandature. Et avec 18 élus
    sur 31, nous représentions clairement et démocratiquement une
    majorité des habitants, conformément aux résultats des élections, seul
    procédé démocratique pour recueillir l’avis des citoyens. Cette nouvelle
    majorité n’était ni plus ni moins démocratique ou légitime que le
    majorité actuelle au regard des dernières élections communales!
  4. L’argument selon lequel la majorité changeait après 3 ans et
    risquait de déstabiliser la commune ne tenait pas car en réalité, si la
    majorité change en milieu de mandature, elle change surtout et avant
    tout après 22 ans d’une même majorité… Alors après 22 ou 24 ans,
    quelle différence ? ne valait-il pas mieux tenter de redresser la situation
    dès maintenant ? le ecolos eux-mêmes ne louent-ils pas les mérites de
    l’alternance en politique comme étant bénéfiques à la démocratie !

Notre positionnement :

Nous ne sommes pas responsables des 22 dernières années de politique
communale à Ottignies-LLN.

Nous ne sommes pas responsables des comportements égocentrés de certains au sein du collège.

Nous ne sommes pas responsables de la mésentente au sein du collège… Nous n’avons pas causé la dégradation des relations de la ville avec ses partenaires !

Nous nous sommes juste rendus disponibles grâce à une opposition
constructive et nuancée tout au long de ces dernières années.

C’est dans cet esprit que nous étions prêts à prendre nos responsabilité, à
renouveler la classe politique ottintoise, à faire avancer, enfin, nos grands
dossiers ! à rendre une politique fiscale plus juste ! à replacer notre ville sur
l’échiquier politique du Brabant wallon, à rendre à notre ville sa crédibilité
auprès des partenaires stratégiques !

Nous pensions que le cdH et le PS souhaitaient aussi cet élan et ce renouveau, nous pensions sincèrement qu’ils partageaient notre ambition.

Nous avons pu constater depuis une dizaine de jours, que leurs intérêts
personnels et ceux des partis sont toujours prioritaires, que les enjeux ont
probablement dépassé les frontières de la commune. Nous n’étions pas naïfs mais nous n’avons pas voulu jouer dans cette mascarade.

Le masque est tombé sur la manière dont vos partis font de la politique, non pas dans l’intérêt de ses habitants mais selon les ordres, les consignes, les injonctions des présidents.

Je vous plains mes chers amis du Collège, vous qui allez devoir voter contre
votre propre signature sur cette motion de méfiance et manger publiquement votre parole.

A peine votre encre avait-elle séchée que déjà vous reveniez sur votre
signature.

Comment vos électeurs pourront-ils vous faire encore confiance demain ?

Cela pourrait être comique si cela n’était pas tragique. Nous le regrettons parce que les messages de soutien que nous recevons de la population sont aussi, si pas plus nombreux que les signataires de la pétition commanditée par certains partisans d’ecolo…

Aujourd’hui, nous sommes certes déçus. Mais croyez-nous pas pour nous !

A titre personnel, je suis en bonne santé, heureux en ménage, en famille, j’ai un travail que j’aime… Alors croyez bien qu’il n’a jamais été question d’une ambition personnelle, surtout pas en cours de mandature. Si j’étais prêt à endosser le costume de Bourgmestre, à en assumer la lourde responsabilité, au risque même de perdre en confort de vie, c’était uniquement par conviction et pour travailler à une meilleure commune !

Nous n’avions rien demandé et certainement pas ce cirque partisan imposé en page nationale qui abaisse naturellement l’image et la réputation de la
politique, de l’opposition mais également celle de notre cité.

Si nous sommes déçus, c’est avant tout pour les citoyens et pour les traces que va laisser cet épisode.

Aujourd’hui, nous sommes les seuls à incarner le changement à OLLN, les seuls à proposer une alternative crédible puisque le PS et le cdH ont officiellement démontré leur incapacité à changer.

C’est pourquoi nous irons jusqu’au bout de notre démarche, et voterons pour cette motion de méfiance et ce nouveau pacte de majorité. Sans la moindre illusion, nous sommes conscients que seuls les membres de notre groupe la soutiendront. Nous la voterons toutefois parce qu’en signant cette motion et ce pacte de majorité, c’était motivé par un engagement sincère et profond, tourné vers notre ville et nos habitants !

Je ne pense pas qu’il faille épiloguer beaucoup plus longtemps ce soir, même si l’un ou l’autre de mes co-listiers auront à cœur de s’exprimer à leur tour comme annoncé en début d’intervention.

Alors je voudrais clôturer en me projetant dans l’avenir. Et je vais peut-être
vous étonner, mais je nous souhaite, et quand je dis « nous », je veux dire
« nous, les habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve » , je NOUS souhaite que le collège puisse retrouver la sérénité qui lui a tant fait défaut ces dernières
années, je nous souhaite que la majorité puisse trouver une certaine dignité.

Je nous souhaite surtout qu’elle avance enfin sur les dossiers en souffrance
dont vous avez-vous-même fait l’étalage en long et en large !

Pour notre part nous resterons dignes, droits et au service de la Ville et de ses habitants. Nous continuerons à nous mobiliser sur TOUS les dossiers et pour tous les citoyens et mènerons une opposition très critique, très forte mais toujours constructive et nuancée parce que nos habitants méritent tellement mieux que le triste spectacle auquel vous vous êtes livrés ces deux dernières semaines !

Nicolas et Cédric ont fait le récit exact des faits de ces derniers jours et ont
exprimé la position de notre groupe.

Pour ma part, j’avais préparé une intervention à chaud, peut-être sous le coup de la colère… Mais l’âge avançant, j’ai pour ligne directrice de ne pas laisser la colère maîtriser ma vie, d’autant plus que les citoyens n’attendent pas cela.

Il n’en reste pas moins que je n’ai ni l’envie, ni la capacité de rédiger un
discours polissé, convenant et sans émotions. Je suis ici aussi au regard des
nombreux citoyens qui m’ont fait confiance et qui m’ont exprimé leur soutien ces derniers jours.

Croyez-le ou non, devenir échevine n’a jamais été dans mes objectifs de vie.
Ce qui me motive depuis toujours, c’est l’engagement citoyen, l’investissement public, l’intérêt général et pas l’ambition personnelle. Cela peut sembler naïf mais tous ceux qui me connaissent dans cette assemblée et ailleurs pourront confirmer la sincérité du propos.

Si je peux parfois être directe, voire même piquante dans mes interventions au conseil communal, j’ai toujours veillé au respect des personnes, des idées, des engagements, mêmes ceux différents des miens. J’ai toujours veillé depuis ces quinze dernières années à collaborer au mieux dans l’intérêt général même si je fais partie des bancs de la minorité, et ce dans toutes les associations où je siège comme administratrice.

Je sais, je sens, je lis, j’entends sur le terrain le manque de confiance des
citoyens dans la politique et ses élus. Il n’épargne notre commune. Mais j’ai
toujours gardé cette idée, voire cet idéal, qu’au niveau local, la majorité des
élus étaient avant tout des citoyens engagés pour leur commune quel que soit leur parti (les extrêmes exceptés). Et j’essaye chaque fois que je peux de
l’expliquer aux personnes que je croise. Le socle de la démocratie réside dans la vie communale.

Mais aujourd’hui, je vous l’ai dit, je suis en colère.
En colère parce que vous venez de piétiner en deux semaines, tout ce en quoi je crois.
En colère parce que vous venez de donner des millions de crédits à tous ceux qui crient sans distinction « tous pourris » !

En colère parce que tout le travail est à refaire !

Je ne veux même pas connaître les marchandages et les contreparties qui ont été négociées en échange de ce revirement. Vous avez bradé Ottignies-
Louvain-la-Neuve et ses habitants au regard d’intérêt totalement partisans. Et c’est désolant.

Mais même sans cela, vous vous êtes montrés indignes de la gestion de cette
Ville.

Qu’il y ait des problèmes dans un couple, d’autant plus un ménage à trois, c’est évident. Qu’il y ait des hauts, des bas, des désaccords, des disputes, des réconciliations, on peut le comprendre.
Quand ces conflits s’étalent publiquement, cela commence déjà à être
problématique et les citoyens ont de quoi être inquiets.
Mais prendre la décision de se séparer, de trouver un nouveau partenaire, de l’annoncer officiellement, d’énoncer en long et en large les raisons de la
discorde, d’affirmer haut et fort que tout a été tenté et qu’il n’y a plus de
solution possible, de l’écrire aux habitants… et puis de changer d’avis 8 jours plus tard, ça c’est totalement et définitivement incompréhensible et
injustifiable.

Oh mais vous avez pourtant bien essayé d’avancer quelques explications : la précipitation, l’incompréhension, une séquence politique atypique… « On s’est parlé, on a eu des garanties, ils ont promis de faire des efforts ».
Dites, vous pensez sérieusement que quelqu’un, à part vos aficionados, est
dupe de ces pâles justifications ?
La précipitation ? Oui peut-être, au tout début… ce n’est pas plus excusables
mais cela pouvait s’entendre. Mais vous avez eu 5 jours complets avant d’apposer votre signature sur une motion de méfiance dont vous avez-vous-
même rédigé les arguments ! Cinq jours durant lesquels vous avez pu vous parler, vous expliquer, lever les incompréhensions…. Mais non. Vous signez.

Vous savez, une des premières choses que j’ai dites à mon fils à ses 18 ans,
c’est qu’il devait faire bien attention lorsqu’il décidait de signer un document, que cela l’engageait, qu’il était responsable. A 18 ans, il a compris ça.

Et vous, des adultes accomplis, vous signez puis une semaine après vous faites marche arrière ? Mais quelle image de gestionnaire donnez-vous ? Comment la population peut-elle encore avoir confiance en votre jugement et vos décisions ? Vous rendez-vous compte du ridicule de la situation ? Vous allez dans quelques instants voter « non » à un document que vous avez signé ?

J’avais initialement choisi de faire référence aux Tontons flingueurs mais
comme je vous l’ai dit, j’ai décidé de ne pas laisser ma colère me guider et de rester courtoise et polie.
Je me contenterais donc de paraphraser Jacques Dutronc et d’espérer qu’après avoir fait craquer leur veste de tous les côtés pendant deux semaines, d’espérer qu’à la prochaine « révolution » les échevins CDH et PS ne retournent pas leur pantalon !

Car comment allez-vous fonctionner maintenant ? Au-delà des dégâts
politiques, des dégâts citoyens, il y a aussi les dégâts humains … Ceux qui
laissent des traces et un goût amer. Vous parlez de confiance retrouvée…
Encore une fois, qui va croire ça ? Ces « réparations » là prennent du temps. Et du temps, vous n’en avez pas ! Vous venez déjà de gérer ces derniers mois en « affaires courantes ». Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la moitié de votre collège. Là, il vous reste moins de trois ans pour concrétiser vos
promesses dans une ambiance de suspicion !
Même si la motion ne sera pas votée ce soir, la méfiance, elle, sera finalement bien présente entre vous !

Cela fait maintenant 15 ans que je suis conseillère communale apparentée au MR.
15 ans que régulièrement, dans cette assemblée et ailleurs, je reçois des leçons de morale, une forme de condescendance de gauche, d’expression d’un monopole du cœur, de ceux qui savent, qui sont gentils, sociaux, écologiques, qui détiennent la seule vérité sur le bien-être et le développement de cette ville…

Des leçons de démocratie d’écolo et de ses partisans.
Inutile de rappeler que la motion de méfiance constructive est un acte légal,
inscrit dans le Code de DEMOCRATIE locale.
Inutile de rappeler qu’une majorité de 16 élus dans cette assemblée est
automatiquement démocratique puis qu’elle correspond à la moitié de l’avis des citoyens.
Mes colistiers s’en sont chargé.

Mais j’estime utile de rappeler, Madame la Bourgmestre, vos propos
diffamatoires sur le groupe MR qui serait l’instigateur de cette crise au lieu
d’entamer une réelle remise en question du comportement de votre propre
groupe. De rappeler aussi la référence méprisante à notre président de parti qui est au final, à la lumière des événements, le seul à avoir respecté l’autonomie locale là où vous êtes allés pleurer dans les jupons de vos belles-mères pour qu’elles viennent sauver votre mariage.

Des leçons de participation citoyenne de Kayoux aussi.
Inutile de rappeler qu’une pétition de 1.100 signataires ne représente que l’avis de 5% des 22.000 votants de notre ville et que l’avis des 95 autre % est lui, peut-être totalement différent.
Inutile de rappeler que seules les élections ou une consultation populaire dans les formes prescrites sont l’expression réelle de l’avis des citoyens et que selon celui-ci, notre groupe représente à lui seul 1⁄4 d’entre-eux.
Il me semble utile cependant de préciser que ce que vous appelez « assemblées citoyennes » ne réunissent en réalité pas plus de personnes que n’importe quelle réunion de notre section et que ce sont toujours les mêmes, ce qui en fait ainsi, un groupement de gens aux idées convergentes comme n’importe quel autre parti !

Des leçons de politique sociale des d’Avenir et du PS.
Inutile de rappeler les effets de girouettes de ces deux groupes, j’en ai déjà
longuement fait état préalablement.
Mais il me semble utile de rappeler que lorsque qu’on se trompe, lorsqu’on fait une erreur, même de bonne foi, lorsqu’on se comporte mal… la moindre des choses, la base des comportements sociaux, c’est de s’excuser ! Platement, sobrement. Vis-à-vis de nous, de ses partenaires mais aussi et surtout, vis-à-vis des habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve, leur commune dont ils ont donné une image déplorable aux yeux de tous !

Dans tous les cas, Messieurs et Mesdames les conseillers communaux, sachez qu’à partir d’aujourd’hui, je n’accepterais plus JAMAIS la moindre leçon de morale d’aucun d’entre vous car ce soir, mon groupe et moi-même pouvons indiscutablement nous tenir face à chaque citoyen sans baisser le regard !

Et parce que je suis une incorrigible optimiste, je veux voir du positif dans toute cette mascarade.
Je voudrais d’abord, à titre personnel, saluer Monsieur de Beer de Laer qui,
depuis le début de cette crise, a fait preuve d’une élégance rare en politique. Je tenais à l’exprimer et à l’en remercier. Monsieur l’échevin, je resterais toujours ouverte à la collaboration dans le cadre des matières dont vous aurez encore la charge.

Un petit mot aussi pour mes deux colistiers, et spécialement Nicolas, qui a
démontré qu’il avait la carrure d’un grand municipaliste ! Ces derniers jours ont été éprouvants… mais ils ont aussi forgés notre détermination et montré que nous avions le sens des responsabilités.

Enfin, je voudrais profiter de cette intervention pour exprimer un message à mes colistiers ici présents. Pour leur dire à quel point je suis fière d’être à leur côté. Conseillers communaux dans l’opposition, ils prennent de leur temps pour étudier les dossiers, répondre aux sollicitations des citoyens, passent des heures en réunion dans les associations communales sans grande contrepartie financière (2.000 € brut par an), sans personnel, sans cabinet. Et leur motivation ne faiblit pas… Cher habitants, je vous l’affirme ici… malgré ce vaudeville, je vous assure qu’il y a encore des élus locaux qui méritent votre confiance !

Une citation attribuée à Marc Aurèle dit : « Que la force me soit donnée de
supporter ce qui ne peut être changé ; et le courage de changer ce qui peut
l’être ; mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »
Ce soir, nous avons la sagesse d’être forts et en 2024, nous aurons celle d’être courageux !

Tous les promeneurs connaissent ce magnifique chemin de campagne au milieu des champs (du bout de la rue de Moriensart à la rue du Grand Chemin à Lasne), sis sur le plateau de Céroux et duquel on jouit d’une vue imprenable sur la tour de Moriensart. Ce vieux chemin pavé recouvert par endroits de fin gravier est fréquenté depuis toujours par les cyclistes, cavaliers, et promeneur au grand bonheur des amoureux de la nature.

Pourquoi le bétonner aujourd’hui ?
C’est la question que nous avons posé au Collège lors du Conseil communal du mois de novembre. Réponse de la majorité (Ecolo-Avenir-PS) :

On peut recevoir des subsides de la Région wallonne et de la Province, réduisant ainsi la charge de la ville à 188.000 € sur les 400.000 € budgétés (NDLR : les moyens de la Région et de la Province ne seraient-ils pas aussi de l’argent public ?) ;

Le chemin actuel est difficilement praticable par les vélos cargos et les trottinettes électriques…

Cette portion de chemin serait un maillon essentiel d’un futur réseau cyclable vers Bruxelles (NDLR : mais avant et après le km bétonné, les chemins d’accès restent dans leur état).

Pour nous, c’est juste une dépense inutile ! Si la ville dispose de tels moyens, il y a bien d’autres endroits à Céroux qui mériteraient l’attention du Collège, comme les rues du Puits, du Bois Henri etc.

Ceci n’est pas un bulletin communal !
Lors du Conseil communal d’octobre, le Collège s’était ému de ce que le groupe OLLN 2.0-MR colportait des « fake news » en relatant les effets de l’augmentation des impôts communaux sur les citoyens, dans notre publication annuelle « Ceci n’est pas un bulletin communal », qui venait d’être distribué en toutes boîtes dans notre commune.
Si nous admettons une certaine confusion dans la rédaction de l’article controversé, nous tenons à clarifier et confirmer le propos. Les centimes additionnels communaux au précompte immobilier sont bel et bien passés de 1900 à 2100 en 2003 et à 2400 en 2019. La part communale à l’IPP (impôt des personnes physiques) est, quant à elle, bien passée de 6% à 6,7% en 2014 et à 7,7% en 2019. Sur base du compte 2020 de la ville, des chiffres officiels (l’Office belge de statistique – Statbel) du nombre de contribuables et du nombre de logements et bâtiments soumis au précompte immobilier, nous avons chiffré ces augmentations pour un couple actif, propriétaire de son logement, à 517,79 € en moyenne ! Et ceci n’est malheureusement pas une fake news… pas plus que les dépenses que ces augmentations servent à financer (comme bétonner le chemin de promenade n°16 à Céroux)… Nous le regrettons !

Pour le groupe OLLN2.0-MR

Jacques Otlet,
Dominique Bidoul,
Nicolas Van der Maren,
Cédric Jacquet

Conseillers communaux

Il ne fait pas bon dormir à Louvain-la-Neuve.

Sous la pression des riverains du Parc de la Source à Louvain-la-Neuve, la Bourgmestre a finalement constaté, le vendredi 27 août, qu’il y avait des débordements en termes de nuisances sonores, de consommation d’alcool, de sécurité, de propreté et de tranquillité publiques causés par des rassemblements informels et importants de […]


Le groupe OLLN 2.0-MR n’a eu de cesse de dénoncer la dérive fiscale dans laquelle le majorité (Ecolo-Avenir-PS) s’est engouffrée afin de combler le trou budgétaire qu’elle avait elle-même creusé ces 20 dernières années.

Nous aurions accepté une augmentation des taxes et impôts communaux pour financer de nouveaux services ou, à tout le moins, pour améliorer les services existants mais pas pour pallier une mauvaise gestion financière des deniers publics. Aussi, nous demandions au Collège communal de revoir la structure même de ses dépenses avant d’augmenter, unilatéralement, ses recettes sur le dos des citoyens… en vain !

Outre l’augmentation des centimes additionnels à l’impôt des personnes physiques, c’est une augmentation des centimes additionnels au précompte immobilier qui est venu frapper les Ottintois (sans compter la révision des revenus cadastraux, à la base de cet impôt, encore une initiative de la commune).

Ces augmentations sont d’autant plus mal venues qu’elles interviennent au moment même où de nombreuses personnes ont, plus que jamais, besoin d’un soutien pour faire face à la crise économique sans précédent qui accompagne la situation sanitaire inédite. C’est que l’augmentation du précompte immobilier de nombreux commerçants s’élève à plus de 10% en une seule année, comme le dénoncent maintenant de nombreux commerçants de notre entité.

En effet, les exemples mis en exergue par les commerçants de La Dalle de Louvain-la-Neuve parlent d’eux-mêmes:

Si nous trouvons normal que les commerçants établis à Ottignies-Louvain-la-Neuve contribuent au développement de la Ville, nous regrettons néanmoins que cette augmentation de la taxe intervienne l’année même où nombre d’entre eux ont été fermés (et le sont toujours en ce début d’année 2021).

Le Groupe OLLN 2.0-MR exhorte le Collège communal de revoir sa copie, notamment dans son approche fiscale à l’égard de nos commerçants, parce qu’ils en ont grandement besoin. Ne pourrait-on  pas, dans l’immédiat, les rembourser de l’augmentation via une prime exceptionnelle « COVID », en attendant d’aboutir avec des mesures plus structurelles ?

Le Conseil communal aura lieu ce mardi 24 novembre 2020. La séance débutera à 20h15 et sera diffusée en ligne sur Youtube.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous trouverez l’ordre du jour de cette séance ainsi que le lien Youtube pour la suivre: […]


Une Commune tire ses recettes majoritairement de 2 impôts locaux : les additionnels au Précompte immobilier et ceux à l’impôt des personnes physiques.

Le précompte immobilier est un impôt régional sur les propriétés foncières situées sur le territoire de la Région wallonne. Il est calculé sur base du revenu cadastral. Les Provinces et Communes peuvent établir des additionnels au précompte immobilier.[…]


Malgré les nombreuses aides apportées aux entreprises par le Fédéral et les entités fédérées, la situation reste difficile. Les bureaux sont quasi vides et donc le recours aux services communaux est fortement réduit voire inexistant. Nous avons dès lors demandé au Collège communal un geste en faveur des entreprises ayant des bureaux sur le territoire de notre Ville.

Lors des dernières élections, notre parti, le MR, dénonçait la péréquation cadastrale souhaitée par Ecolo pour augmenter l’impôt! Quand on disait cela, on se faisait traiter de menteurs. Ils ont même relevé cette information comme une fake news sur leur site internet : « Ecolo veut une péréquation cadastrale pour augmenter les recettes de l’impôt foncier » [FAKE NEWS] – ecolo.be


Elections 2019

Certains d’entre vous l’ont appris récemment, d’autres ont remarqué leurs visages familiers sur les premiers panneaux d’affichage électoraux il y a quelques jours: notre section a la chance de compter deux de ses mandataires communaux sur les listes des élections régionales et fédérales. C’est avec fierté et enthousiasme que nous soutenons notre Chef de file Nicolas Van der Maren, 3ème suppléant sur la liste régionale menée par Valérie De Bue, ainsi que Marie Delatte, 4ème suppléante sur la liste fédérale menée par Charles Michel. Nous en sommes convaincus, les compétences et le dynamisme de nos deux candidats limelettois sont des atouts précieux qu’ils ne manqueront pas de mettre au service de chacun de leurs concitoyens. Ce 26 mai, nous comptons tous sur votre soutien, Nicolas et Marie méritent votre confiance.

Responsable d’un département juridique dans le secteur de l’énergie au niveau européen, Nicolas habite Limelette et est conseiller communal depuis 2012 et notre chef de file au conseil depuis 2019. Il a exercé différents mandats découlant de son élection, en matières culturelles essentiellement : administrateur à la ferme du Biéreau, de l’académie, membre du conseil du 7ème art du Cinéscope. On le connaît aussi pour ses interventions, parfois musclées en matière d’urbanisme et de mobilité. Ses proches le décrivent comme quelqu’un de profondément passionné… nous confirmons !
nicolasvandermaren@yahoo.fr

Agée de 24 ans, Marie est notre plus jeune conseillère communale. Etudiante de dernière année en ingénieur de gestion avec une spécialisation en analyse de données et marketing digital, elle termine son parcours universitaire avec une dernière spécialisation en finance internationale. Marie est également pleine de ressources ! Tous ceux qui l’ont côtoyée lors de la campagne communale l’ont constaté : Marie est créative, persévérante et sociable. Collaboration, écoute et solutions sont ses maîtres mots.
delatte.marie.b@hotmail.com

Soutenez Marie et Nicolas en transférant ce mail. N’hésitez pas non plus à les contacter pour organiser une rencontre avec vos proches, amis, voisins, collègues habitant à Ottignies – Louvain-la-Neuve.

L’écologie est un domaine de réflexion vaste qui prend en compte à la fois les problèmes de l’homme, mais aussi les dégâts occasionnés par celui-ci sur son environnement.

Parce qu’au delà de nos couleurs et mandats politiques, nous sommes avant tout des citoyens soucieux de préserver notre planète pour les générations à venir, nous sommes heureux de vous annoncer que notre motion « zéro plastique » proposée par nos Conseillers communaux Nicolas Van der Maren et Cédric Jacquet, a été adoptée majoritairement (à l’exception de Kayoux qui s’est abstenu) par le Conseil communal du 26 février 2019.

Concrètement, cette proposition se compose de deux éléments:

Interdire le recours au plastique à usage unique au sein de l’administration communale (gobelets, pailles, couverts, etc.)
Mettre en place cette option dans tout marché public entrepris par la ville afin de limiter l’utilisation du plastique.

Texte de la motion déposée
Communiqué de presse

En décembre 2018, Bénédicte Kaisin, cheffe de file du Groupe OLLN 2.0-MR depuis 2013, a fait le choix de passer la main. Réélue avec le magnifique score de 1600 voix, elle a décidé de mettre en place dès à présent, une équipe qui préparera les élections de 2024.

Depuis deux mois, tout conseiller communal qui le souhaitait, avait la possibilité de poser sa candidature et de présenter une feuille de route. Celle-ci devait définir la ligne de conduite du groupe. La date limite était fixée ce 19 février afin que les membres désignent leur nouveau leader.

C’est ainsi que le Groupe OLLN 2.0-MR a désigné Nicolas Van der Maren, conseiller communal depuis 2012, en tant que «chef de groupe».

Cette réunion a permis aux élus OLLN 2.0-MR de remercier chaleureusement Bénédicte Kaisin pour son engagement au cours de ces 6 dernières années et en particulier d’avoir mené la liste lors des élections communales d’octobre 2018. Bénédicte Kaisin demeure pleinement engagée au sein du groupe OLLN 2.0-MR et en en particulier au sein du conseil communal.

Et c’est avec ses encouragements et félicitations ainsi que ceux des autres élus OLLN 2.0-MR que Nicolas Van der Maren a repris le flambeau.

Le challenge est de taille pour Nicolas et le groupe OLLN 2.0-MR : rentrer dans une majorité en 2024. Pour cela, il faudra reconquérir l’électeur et considérer les changements dans les attentes de la population… « Il ne faut jamais partir du principe que tout est acquis, que nous sommes les plus forts », explique Nicolas Van der Maren. « Nous devons développer une opposition forte et constructive, une opposition assertive et ouverte ! Plus encore que par le passé nous voulons incarner une force de proposition ».

La section MR d’Ottignies-Louvain-la-Neuve soutient cette désignation avec enthousiasme : « Je suis très confiant pour l’avenir, Nicolas a le profil qu’il nous fallait et je suis convaincu que nous pourrons collaborer en bonne intelligence pour faire face aux défis qui sont les nôtres » précise Denis Vandenbergen, Président de la section MR ottintoise.

 

Ce 22 janvier dernier, la Bourgmestre Chantry a présenté la déclaration de politique communale de la majorité (Ecolo-Avenir/CDH-PS) pour les 6 années à venir. Le Groupe OLLN 2.0, par la biais de Nicolas Van der Maren, a réagi de façon très nuancée.

 

D’une part, notre groupe soutient globalement les « 3 idées de forces transversales », à savoir (i) la qualité de vie de tous les habitants, (ii) la transition écologique et (iii) la participation citoyenne, dès lors que nous retrouvions ces éléments de transversalité dans notre programme également.

 

D’autre part, si nous trouvons positif que certaines thématiques soient qualifiées de primordiales par la majorité, nous regrettons le manque d’ambition notamment en matière de politiques du logement, de la mobilité et de la culture. Plus encore, nous avons dénoncé que certaines thématiques comme le développement économique, l’emploi et la sécurité étaient totalement absentes de la déclaration de politique communale alors qu’Ottignies-LLN est pour ainsi dire la seule commune du Brabant wallon où le chômage augmente alors qu’il est diminution au niveau de la province !

 

Finalement, nous avons pris note de l’aveu de faiblesse de majorité quant aux finances communales et craignons une augmentation de la fiscalité à court ou moyen terme au sein de notre commune.

 

En gage d’opposition constructive et dans l’attente du Plan Stratégique Transversal (PST) qui complètera, voire améliorera, cette déclaration de politique communale, le groupe OLLN 2.0 a voté « abstention ».

 

Pour consulter le texte de complet de l’intervention de Nicolas Van der Maren au nom du groupe OLLN 2.0-MR, cliquez ici

 

Bonjour, je parcours le pays en vélo d’Ottignies jusqu’à Perwez, Genappes, Nivelles, Jodoigne. Ce qui m’enchante c’est d’emprunter les chemins champêtres malgré les obstacles. Pour moi, les seuls endroits où il faut tracer des pistes cyclables sont les routes partagées entre véhicules et cyclistes. Peindre un chevron sur le bord de route, n’est pas une piste cyclable. Lorsqu’on trace une piste, il ne faut pas qu’elle s’arrête brutalement d’une commune à l’autre. Je suis absolument contre le bétonnage (largeur 2m) de divers chemins de campagnes. Par contre je trouve dommage que l’on ne puisse emporter son vélo sur le bus TEC. Pourtant du temps des trams vicinaux, cela se faisait. Dans les pays de neiges, on peut fixer les skis à l’arrière du bus. Pourquoi ne pas demander au TEC de placer un porte vélo à l’arrière. Ce qui permettrait d’aller plus loin encore. Merci de m’avoir lu.

 

 

Idées

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Bonjour,

Je suis un jeune citoyen et j’ai deux idées à vous partager.

La première serait d’interdire le vente de glyphosate, rondup et autres genres de pesticides nocifs pour la santé. Ça serait déjà une bonne chose de montrer qu’au niveau communal on peut faire bouger les choses. Vu que nos ministres qui s’engage soit disant à les supprimer, ne font que rallonger de plus en plus sont existence.

La deuxième serait de faire des transports gratuit. À Dunkerque et dans d’autres villes, certains transports sont devenu gratuit. Ce qui peut d’une part diminuer le nombre d’automobiliste. D’autre part, désengorgé la ville aux heures de pointes. Et peut-être même dégager un peu la gare d’Ottignies.

 

Bien évidemment ce ne sont que des idées, en espérant qu’elles puissent être appliqué si OLLN 2.0 remporte les communales.

 

Dans le cadre de la présente campagne électorale, on pourrait proposer à mon avis:

  1. la décroissance ou, à tout le moins le gel, des additionnels communaux et provinciaux;
  2. le remboursement proportionnel des additionnels  au  précompte immobilier pour les particuliers et les professionnels préjudiciés par des travaux publics.

Notre cheffe de file et tête de liste a été interviewée par le Soir concernant la situation politique locale à Ottignies-LLN et fédérale.
Elle n’a pas manqué de rappeler l’accord pré électoral Ecolo-Avenir (cdH)-PS qui truste le pouvoir depuis 18ans et tente encore une rente de 6 ans. Sans projet commun, sans liste commune et avec un bilan commun que visiblement ils ne défendent qu’à demi mots… N’hésitez pas à rappeler cet accord auprès de vos amis, voisins et connaissances pour que cette fois, nous n’entendions plus « Ah, il y avait un accord ? Je n’étais pas au courant… »!

Retrouvez l’article sur le site du Soir (article disponible moyennant paiement pour consultation)

 

Betterstreet

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L’application Betterstreet permet aux citoyens d’interagir avec leur commune pour signaler tout problème, dégât ou malpropreté dans ses rues ou espaces publics.

Elle est installée dans la plupart des communes du Brabant Wallon, pourquoi pas OLLN ?

Je l’attends depuis plusieurs années…

https://betterstreet.org/citizen

 

I do not think that Ottignies’ potential is used in 100%. I believe there are at least few things that could be improved. Please find below some propositions to consider:

  • beautification/revitalization of the town – many towns in Belgium are famous because of how pictures they are; why not to make Ottignies even more cosy; to this end the town could be implemented with more benches (places to sit and relax); the buildings at the main street (Avenue des Combattants) could be repainted – to make it look representative; unfortunately there are no many green places here to sit and relax (the one close to the church at avenue des combattants is close to the street and it is not secluded, yet it could be achieved by growing a hedge that would separate that place from the main street and make it more cosy;
  • more pronounced connection with LLN; it seems those two towns are somehow connected ; to this end an ‘official’ health walk path between LLN and Ottignies could be created (it is ~4km) that would be perfect for Saturday/Sunday family walks, joggings, nordic walks, biking, etc; I have no doubts that ppl from Ottignies would walk to LLN, also that path could potentially create a flux of people from LLN to Ottignies, providing that there will be some kind of a ‘magnet’ here in Ottignies (see below)
  • in addition to beautification (more green and nice/cosy places) the city should provide an incentive for entrepreneurs to help them develop e.g. gastronomy-oriented businesses; if we want to make this town ‘a-place-to-go’ we have to keep here something that will attract people (e.g. the cultural center is already here + help to create few more posh restaurants + cosy green areas with benches to sit and relax).

Je suis un habitant de LLN quartier des Bruyères depuis 2016.  Comme mes voisins, je suis détenteur d’une carte de riverain me permettant de parquer mon véhicule en face de mon immeuble.

Néanmoins, il est fort rare que j’arrive à m’y parquer après 18h étant donné le nombre très élevé de voitures déjà parquées.

Ma question est la suivante : comment peut-on régler ce problème et, surtout, réguler le nombre de cartes de riverains délivrées par habitant/appartement/maison ?  Il est clair qu’il y a trop de cartes de riverains et pas assez de places de parking.

Faire son compost nécessite de suivre certaines bonnes pratiques. La ville pourrait aider les citoyens à faire du bon compost en diffusant des conseils sur les méthodes et matériel adéquat.

Le commerce disparait peu à peu du centre d’Ottignies (place du Centre, blvd Martin, Coeur de Ville, …). Afin de pouvoir faire revenir le commerce, il faut réaménager la place du Centre en la rendant plus agréable, régulièrement y organiser des petits événements avec la participation des commerçants, interdire la transformation de rez commerciaux en logement, améliorer ou prévoir une bonne signalisation de tous les commerces, etc.

Cela va permettre de recréer une vie sociale dans le Centre et favoriser le commerce de proximité ainsi qu’éviter les déplacements plus longs pour une population relativement importante par son nombre.

Rétroactes… Au conseil communal du mois d’avril, la séance s’ouvre sur une interpellation citoyenne. Le Code wallon de la démocratie locale permet en effet à tout citoyen d’interpeller le Collège en séance publique du Conseil communal. Seul le Collège étant interpellé, les conseillers communaux ne participent pas au débat.
Dans le cas d’espèce, le Bourgmestre a brièvement répondu. Il s’agissait pour ce citoyen, militant anti-nucléaire, de conscientiser les autorités communales sur le risque majeur encouru par la population en cas d’accident nucléaire. Il souhaitait voir le conseil communal adopter une motion exigeant du gouvernement fédéral l’arrêt immédiat des centrales nucléaires belges. (On se souviendra qu’une loi – donc votée par une assemblée démocratiquement élue – vient de confirmer la sortie définitive du nucléaire pour 2025 au plus tard).
Le Bourgmestre (ecolo) a répondu qu’en effet, (suite…)

Le renforcement et la concrétisation de l’Echevinat du Développement durable. Cette compétence doit être transversale car elle touche à tous les aspects de notre vie. Cet échevinat devra donc être central dans l’organisation de l’Exécutif communal. Son rôle consistera à garantir que chaque décision respecte le principe de développement durable. Ce but ne pourra pas être atteint sans une collaboration suivie tant avec les divers  échevins qu’avec l’Administration.

OLLN2.0, c’est un projet de Ville, un projet d’une nouvelle ville, notre ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve nouvelle version. Nous voulons passer de la version 1.0 que la majorité actuelle propose depuis maintenant 18 ans à la version 2.0, pas 1.1 ou autre, non une vraie nouvelle version.

Nous voulons cette nouvelle version de la Ville, c’est notre projet, notre souhait d’innovation et de changement. Notre projet, c’est pour vous, par vous. Notre projet, c’est vous!

 

Ce projet est soutenu par de nombreux citoyens et est porté par 31 candidats dont c’est la première expérience politique pour la moitié, l’autre moitié étant composée de Conseillers communaux ou de CPAS et de mandataires sortants apportant leur expérience. Nous avons la volonté de proposer autre chose, mais surtout de faire de la politique autrement, avec l’ensemble des citoyens. C’est le sens de la composition de notre équipe, c’est le sens de notre slogan:

Ensemble, autrement!

 

Le trèfle à 4 feuilles qui complète notre logo a été choisi car le nombre de ses feuilles est le même que le nombre d’entités que compte notre commune. Et chacune d’elle compte pour nous autant que les autres, ceci est symboliquement rappelé par la forme de coeur qu’ont les feuilles du trèfle.
Bien entendu, nous souhaitons que notre projet soit respectueux de la nature et de la biodiversité. La défense de l’environnement, la durabilité est bien l’affaire de tous. C’est ce que nous voulons rappeler aussi.
Et enfin, le  trèfles à quatre feuille porte bonheur et chance. Ce bonheur c’est celui que nous vous souhaitons à tous avec une ville où il fait bon vivre. Cette chance, c’est celle que nous souhaitons saisir pour enfin pouvoir mettre notre projet en oeuvre.

Aidez-nous à y arriver… Nous comptons sur vous!

Dans la DH du 12 février 2018, à la question « Quid de gouverner avec le deuxième plus
grand parti de la commune, le MR ? » 1 , Julie Chantry a répondu : « Ont-ils analysé leur
attitude au conseil communal envers la majorité ? ont-ils analysé cette attitude destructrice
qu’ils adoptent depuis des années ? comment vouloir encore gouverner avec le MR ?».

Ces propos sont tout particulièrement choquants, déloyaux et malhonnêtes et ne servent
que de prétexte pour justifier un accord pré-électoral avec les deux partis les moins
plébiscités par les électeurs alors qu’un élu Ecolo ottintois nous confiait la vraie raison de
l’exclusive à l’égard du MR : « on est désolés mais notre seul objectif est de garder le mayorat
à tout prix, nous n’avons d’autres choix que d’être le premier parti de la majorité! ». Et il est
vrai que d’après le décret wallon, en s’alliant avec un parti plus important qu’eux, ils perdent
automatiquement le mayorat. Mais comme par hasard, ce genre de considérations
purement politiciennes, Madame Chantry n’en fera pas état à la presse.

Par contre, ça ne la gêne pas de critiquer notre attitude en Conseil communal. Parlons-en
justement ! Le groupe OLLN 2.0 vote favorablement plus de 90 % des points mis à l’ordre du
jour par le collège communal… de son côté, quand nous mettons un point à l’ordre du jour,
la majorité nous suit dans 1 cas… sur 100 ! Quant aux points qui ne font pas l’unanimité dans
nos rangs, nous les débattons, et nous pensons que c’est aussi le rôle de l’opposition. Et
parfois, au terme du débat, nous votons contre, pour ou en nous abstenant. Souvent le vote
est libre dans nos rangs (ce qui n’arrive jamais ou quasiment jamais dans les rangs de la
majorité). Nous ne nous opposons jamais pour nous opposer, nous développons toujours
une argumentation forte, souvent nuancée… Parfois, nous sentons même que nous
convainquons certains membres du collège ou de la majorité mais, au moment du vote, la
majorité préfère toujours ignorer ces arguments et passer en force, souvent en ayant même
pas répondu aux interventions argumentées de nos conseillers !

Que Madame Chantry se rassure, nous sommes capables d’analyser notre attitude en
conseil communal, nous ! L’opposition constitue le contre-pouvoir garant de notre
démocratie, et une opposition constructive se doit de soutenir les « bons » projets du
collège mais aussi de dénoncer les dérapages de la majorité et, le cas échéant, de formuler
des propositions concrètes au conseil, ce que nous nous sommes toujours efforcés de faire.
La réalité, c’est que les Ecolos sont au pouvoir sans discontinuer depuis 1989 (et ont le
mayorat depuis 2000) en n’ayant jamais été le parti remportant le plus de suffrages aux
élections, ils sont largement majoritaires au sein du collège et ne supportent plus la moindre
1 On notera au passage que le MR constitue bien le 1 er parti de la commune et non le « 2 ème plus grands parti »
comme mentionné erronément dans l’article.

contradiction, même émanant de l’opposition dont c’est pourtant le rôle indispensable à
l’état démocratique ! Un Ecolo nous confiait même que son rêve serait que nous
gouvernions tous ensemble, sans opposition ! Bonjour… ou plutôt, au revoir la démocratie !

Nous comprenons Madame Chantry, la politique sans opposition, ça serait tellement plus
facile, la politique sans élection, ça serait encore tellement plus facile… mais avec son accord
pré-électoral et son exclusive, on n’en est pas bien loin !
Madame Chantry vient de donner le ton de la campagne, nous en avons pris bonne note !

Nicolas Van der Maren
Conseiller communal OLLN 2.0

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